– une peluche (nous avons choisi un renard mais l’expérience peut se dérouler avec n’importe quel type d’animal)

– un bol, un bac, et si vous avez une petite mare dans votre jardin, tout est possible!

– une belle nuit de gel, en hiver c’est assez courant.

Celle-ci me plaît car les illustrations sont très riches et suffisent pour les plus jeunes à comprendre l’histoire d’un seul coup d’œil. Pour les plus grands, le texte en vers permet de développer une sensibilité à la musicalité de la langue. Le texte est beau sans être trop complexe.

Si vous possédez des peluches “loup” et “renard”, n’hésitez pas à les mettre en scène dans des petits jeux. Les enfants s’imprègnent des histoires comme ils le feraient avec des dessins animés.

Quelques illustrations supplémentaires

Jouez avec la peluche pour remettre votre enfant dans le contexte de l’histoire, puis invitez votre enfant à positionner la peluche choisie de manière à ce qu’une partie de la queue trempe dans l’eau.

N’hésitez à discuter des conséquences : en pédagogie on appelle cette phase “faire émerger les représentations”. Les enfants imaginent ce qui va arriver à cette pauvre peluche.

Laissez la peluche une nuit  entière dans le jardin ou sur le balcon en vous assurant qu’il gèlera suffisamment (sinon le congélateur peut vous sauver!)

Il est important de verbaliser : “Où est l’eau?”

Chez les plus jeunes, il n’y a aucun rapport entre l’eau et la glace. Cette expérience doit les amener à comprendre que l’eau n’a pas “disparu” (première réaction) mais s’est transformée.

Il faut ensuite désigner la cause de ce changement : le froid.

Vous pouvez même finaliser cette expérience par un petit dessin qui servira d’affiche, de mémoire de l’expérience.